Un homme ne pouvait être regardé comme un dieu par ceux qui l'avaient vu aller à la garde-robeVoltaireEssai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]
Inscription sur le dos des volumes : THOMAS/DIAPHORU/OPERA
France, vers 1770
Bois doré et cuir
Legs Margaret Blake-Gould, 1933, inv. 29374
© Les Arts Décoratifs / Photo : Jean Tholance
France, vers 1770
Bois doré et cuir
Legs Margaret Blake-Gould, 1933, inv. 29374
© Les Arts Décoratifs / Photo : Jean Tholance
Le principe du siège d’aisance en livre est fort ancien puisque dans l’inventaire d’un certain Pierre Le Gendre, dressé au XVIe siècle, on trouve la mention d’« une selle percée en façon de livre ». Du latin sella, la selle était un siège bas sur lequel on faisait s’asseoir un accusé pour l’interroger. Cela a donné lieu à l’expression « mettre sur la sellette » et, plus directement en rapport avec le siège d’aisance, « aller à la selle ». On trouve des tabourets d’aisance composés de piles de livres en maroquin rouge dont les volumes portent des titres en rapport avec les événements politiques ou littéraires marquants de leur période de création : Voyage des Pays-Bas ou Histoire des Pays-Bas au moment de la guerre de Hollande (1672-1678) sous le règne de Louis XIV, Thomas Diaphoru Opera d’après le personnage du Malade imaginaire de Molière (1673) et, au milieu du XIXe siècle,
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