Dans ma chambre du premier étage,assise à ma table,seule comme une morte, j'écris.
Ce qui n'est pas écrit disparaît.(Ce qui est écrit disparaît aussi, le plus souvent.Mais d'une manière toute différente.)
J'ai le sentiment vertigineux d'un précipice derrière moi .Le rien vous rattrape.Le silence des morts.
Quand l'histoire se dérobe, par où chercher?Vous n'avez pas posé de questions et soudain la politesse est battue en brèche par la mort qui n'est pas polie, par le temps qui n'est pas poli.Et les gens à qui vous aviez prévu de poser un jour des questions, pffuit, ils ont basculé, comme dans les fêtes foraines, du côté droit de la petite scène, dans le néant.
Je vous offre cette image, elle est l'exacte représentation de la vie humaine. Pouf, pouf, pouf, les petits personnages avancent, pouf ,pouf, pouf, on leur tire dessus, ils s'échappent, pouf, pouf, pouf,et ils basculent. Plus rien.
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